ANGELA MERKEL MET A JOUR LES CONTRADICTIONS DE NICOLAS SARKOZY EN MATIERE D' ECONOMIE
Sarkozy durant son quinquennat a été le meilleur allié de la politique économique allemande en soumettant la France à la volonté de l’Union européenne et à la grande finance.
Dimanche place de la Concorde, celui qui n’est plus à un blabla près, s’est engagé à « ouvrir le débat » avec la BCE. Seulement voilà, cet engagement comme tous les autres est intenable puisqu’il a toujours prôné comme sa chère Angela Merkel l’indépendance totale de la BCE. C’est une petite phrase de Steffen Seibert le porte-parole de la chancelière, qui semble être un rappel à l’ordre, qui explique « la conviction profonde du gouvernement allemand est que la BCE exerce son mandat de manière totalement indépendante de la politique. Et cette conviction est connue à Paris« .
Pour la presse allemande et notamment le quotidien Süddeutsche Zeitung le candidat Sarkozy cherche à attirer « le vote des Français euroscpetique et craignant la mondialisation« , en d’autres mots Sarkozy tente le tout pour le tout pour prendre les voix de Marine Le Pen. Finalement Sarkozy refait exactement le même coup que 2007 !
Sauf que depuis 2007 il a gouverné pendant 5 ans et qu’il s’est assis sur le Non français à la Constitution européenne, et qu’il a ratifié récemment, sans avoir demandé l’avis du peuple, le Mécanisme européen de stabilité plus communément appelé le MES.
Et le MES est un véritable coup d’état contre les peuples européens. En adoptant le MES, comme il l’avait précédemment fait avec le FESF, Sarkozy a décidé tout seul que l’économie française serait désormais une chose trop importante pour être laissé à la volonté populaire.
« Les Etats Membres, par ce traité, s’engagent « de manière irrévocable et inconditionnelle » à fournir leur contribution au capital du MES. Ils s’engagent à verser les fonds demandés par le MES dans les 7 jours suivant la réception de la demande. Le MES peut décider de revoir les contributions de chaque Etat membre. Cette décision s’imposera automatiquement. Lorsqu’un Etat membre sollicite une demande de soutien à la stabilité, c’est la Commission européenne en liaison avec la Banque centrale européenne (BCE) qui est chargée d’évaluer le risque pour la stabilité de la zone euro, d’évaluer, en collaboration avec le FMI, la soutenabilité de l’endettement public du pays demandeur et d’évaluer les besoins réels de financement de ce dernier. »
Pour bénéficier du MES les états devront avoir accepté toutes les dispositions sur l’austérité budgétaire contenues dans le Pacte budgétaire.