Sa courte vie n’aura été qu’une succession d’allers-retours en prison.

Une information judiciaire est ouverte pour «violences volontaires avec arme par un personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné la mort sans intention de la donner».


Le parquet réclame le placement sous contrôle judiciaire de ce gardien de la paix et l’interdiction d’exercer son activité professionnelle. (…)

Ce malfaiteur bien connu de la police, originaire de Meaux en Seine-et-Marne, faisait l’objet d’un mandat d’arrêt depuis juillet 2010 pour évasion de la prison de Chateaudun (Eure-et-Loir), d’où il avait disparu après une permission de sortie. [1]

Recherché pour braquage, il a été dénoncé par un coup de fil anonyme, donné d’une cabine téléphonique de Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis).


Amine Bentounsi marchait en centre-ville quand la police a tenté de l’arrêter. Il a d’abord jeté une grenade en plâtre sur la patrouille, puis a sorti son revolver. Un policier a tiré avant lui. (…) Une enseignante du quartier se rappelle qu’Amine avait été renvoyé en Algérie, chez sa grand-mère, pour calmer sa dérive. (…) en octobre 2001, il participe au spectaculaire braquage de la poste de Collinet, qui s’est soldé par une fusillade sur des policiers, au milieu des passants. Amine Bentounsi faisait le guet, il a écopé de quatre ans de prison. En août 2005, il a braqué avec deux complices le magasin Champion de Saint-Pathus, avec séquestration d’employés.[2]

A 13 ans, il était le plus jeune incarcéré de France

A 13 ans, il était le plus jeune incarcéré de France, après avoir multiplié des vols avec violence. Sa courte vie n’aura été qu’une succession d’allers-retours en prison. En septembre 1994, notre édition Seine-et-Marne du « Parisien » titrait « La terreur du quartier n’a que 12 ans ». Il avait alors déjà cambriolé les locaux de l’Opac — l’office HLM —, volé des voitures, agressé deux employées d’un centre social, battu une voisine avec un cric pour lui voler son magnétoscope.

Sources : Le Parisien [1],[2]